vendredi 20 février 2015

Pensiez-vous qu'il y avait autant de fruits prêts à cueillir sur l'île de Montréal?

Début septembre, dans une ruelle de Montréal, des cueilleurs à bicyclette prennent d'assaut les cours arrière de certaines résidences.  Celles qui possèdent des arbres fruitiers. Des arbres souvent oubliés. Cerises, poires, pommes, prunes, amélanchiers... des milliers de fruits qui sont maintenant détournés des poubelles grâce aux mains bénévoles du collectif Les fruits défendus.

Visionnez le reportage de la Semaine Verte : 

http://ici.radio-canada.ca/tele/la-semaine-verte/2014-2015/segments/reportage/183/fruits-partage-cueillette-montreal-gilbert-begin

jeudi 19 février 2015

Une nouvelle d'Active-Toi : Guide d'achat des fruits et légumes du Québec... en hiver!

Que ce soit pour économiser, pour protéger l’environnement ou tout simplement pour savourer des fruits et légumes fraichement récoltés, pensez à encourager vos producteurs locaux, même en hiver!


Afin d’obtenir le meilleur rapport qualité-prix possible, adoptez une consommation de légumes frais en fonction des saisons. En effet, il suffit de bien connaitre à quelles saisons sont disponibles les fruits et légumes que vous aimez et vous pourrez consommer local à l’année!

Lorsqu’on achète des fruits et légumes hors saison, cela veut dire qu’ils sont arrivés par bateau ou par avion de pays aux climats plus favorables. Or, ces modes de transport sont peu écologiques ce qui contribue à l’augmentation des gaz à effets de serre. Des statistiques démontrent d’ailleurs qu’un fruit ou un légume local génère de 10 à 20 fois moins de consommation de pétrole qu’un fruit ou un légume importé.

En plus de nuire à l’écologie, ces aliments hors saison sont souvent plus chers. Enfin, la qualité et le goût des produits importés laissent parfois à désirer… Puisqu’ils sont la plupart du temps cueillis avant leur maturité pour arriver mûrs sur les étalages, ils perdent une grande partie de leurs qualités nutritives, comme de précieuses vitamines.

Bref, préférez donc la consommation de fruits et légumes locaux, c’est meilleur pour la planète, pour votre portemonnaie et aussi pour votre santé. Pour vous les procurer, recherchez le logo d’Aliments du Québec dans vos comptoirs en épicerie, abonnez-vous à des paniers de coopératives locales ou rendez-vous directement chez les producteurs qui vendent à la ferme. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la Table agroalimentaire de la Chaudière-Appalaches :http://taca.qc.ca/bioalimentaire/f-a-q/consommateurs/

Afin de vous aider dans vos choix, vous pouvez aussi consultez le guide PDF du MAPAQ sur les fruits et légumes du Québec incluant leur disponibilité selon la période de l’année :http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Publications/FruitsetLegumesduquebec.pdf

Voici un petit résumé vite fait, bien fait des aliments disponibles à l’année :
Betterave, carotte, canneberge, champignon, chou vert, concombre de serre, échalote française, endive, laitue Boston hydroponique ou en feuilles de serre, oignon jaune et rouge, pomme, pomme de terre, poireau, rutabaga, tomate de serre.

Et pour finir, pourquoi ne pas intégrer votre enfant dans le processus de sélection d’aliments sains et frais? Voici une petite activité à faire avec lui pour lui enseigner la saisonnalité des fruits et légumes :http://www.tfou.fr/coloriages/activites/activites-ecologie/les-legumes-de-saison-7235103-739.html

Éric

Qui a dit qu'on ne pouvait pas cultiver à l'extérieur en hiver?

Est-il possible de jardiner l’hiver, dans les conditions climatiques canadiennes? Une horticultrice passionnée demeurant à Halifax croit que l’automne ne signifie pas la fin du jardinage, mais plutôt le début d’une nouvelle saison dans les potagers. Elle nous explique comment bien réussir son jardin hivernal.

Visionnez le reportage diffusé à l'émission La Semaine Verte:

http://ici.radio-canada.ca/tele/la-semaine-verte/2014-2015/segments/reportage/676/potager-jardin-hiver

Des astuces pour un panier d'épicerie moins dispendieux mais nutritif!

Le coût du panier d’épicerie augmente chaque année. En 2014, au rayon des viandes, le consommateur a du subir une augmentation des prix de 12% ! Dans ces conditions, pour de nombreuses familles, l’épicerie hebdomadaire tourne parfois au cauchemar. Comment garder son panier bien plein à prix raisonnable, tout en achetant des produits nutritifs et savoureux ? Deux experts acceptent le défi, et nous donnent leurs trucs pour obtenir un panier d’épicerie abordable et nutritif.

Visionnez le reportage présenté à l'émission l'Épicerie:

http://ici.radio-canada.ca/tele/l-epicerie/2014-2015/segments/reportage/901/panier-epicerie-moins-cher

mercredi 18 février 2015

L’augmentation des prix des aliments entre 2007 et 2012

par Anne-Marie Rollin

Source: http://www.statcan.gc.ca/pub/11-626-x/11-626-x2013027-fra.htm

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Cet article de la série Aperçus économiques traite de l’augmentation des prix des aliments constatée partout dans le monde depuis 2007. Il vise à répondre aux questions suivantes : Comment les prix des aliments ont-ils évolué au Canada et dans le reste du monde depuis 2007? Comment les tendances récentes observées au Canada se comparent-elles aux épisodes antérieurs de hausse des prix des aliments?
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Ces dernières années, les prix des aliments ont suscité une attention croissante. Cette situation tient en partie à la hausse mondiale prononcée observée en 2007-2008, période durant laquelle, à l’échelle internationale, les prix des aliments ont augmenté de 58 % en deux ans1. En réaction, les organismes qui se préoccupent de la sécurité alimentaire, dont la Banque mondiale et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ont surveillé de près les prix des aliments.

Une hausse relative

Au Canada, entre 2007 et 2012, l’inflation des prix des aliments a eu tendance à être plus prononcée que celle de l’Indice des prix à la consommation (IPC) d’ensemble (graphique 1). Cependant, la période allant de janvier 2008 à janvier 2009 a été marquée par une hausse particulièrement prononcée des prix des aliments (7,4 %). Cette période est remarquable en ce sens que l’IPC d’ensemble a diminué régulièrement d’octobre 2008 à janvier 2009, à la suite du ralentissement mondial de l’activité économique. L’écart résultant entre la hausse cumulée depuis 2007 de l’IPC des aliments et celle de l’IPC d’ensemble enregistré en janvier 2009 persistait en décembre 2012, et avait même augmenté légèrement à partir du milieu de 2011.
Au Canada, les prix des aliments ont augmenté plus rapidement que ceux de toute autre composante principale de l’IPC depuis 2007. De janvier 2007 à décembre 2012, leur hausse cumulée a été de 19,0 %, alors que la progression cumulée de l’IPCd’ensemble excluant les aliments s’est chiffrée à 10,7 %. Au cours de cette période, les prix des aliments ont augmenté au taux annualisé moyen de 3,5 %, comparativement à 2,1 % pour l’IPC d’ensemble.
Cet écart de prix relatif a touché principalement les ménages canadiens qui consacrent une part importante de leurs dépenses à l’alimentation. Sont généralement dans cette situation, par exemple, les ménages à faible revenu, les ménages ayant à leur tête des personnes âgées et les ménages vivant dans les régions peu peuplées, où la concurrence du marché est moins prononcée2.

Une hausse généralisée

La vaste majorité des produits alimentaires ont été touchés par la hausse générale des prix des aliments au Canada. Ainsi, de 2007 à 2012, les prix de tous les groupes de produits alimentaires suivis dans l’IPC ont augmenté plus rapidement que l’IPC d’ensemble excluant les aliments (tableau 1). La constatation est la même pour tous les sous-groupes de produits inclus dans la catégorie « Aliments achetés en magasin », à l’exception des « fruits de mer et autres produits de la mer ». La hausse cumulée était supérieure à 25 % pour six de ces sous-groupes de produits, à savoir les produits de boulangerie, les produits céréaliers (excluant les aliments pour bébé), les noix, le sucre et les confiseries, les graisses et les huiles, ainsi que le café et le thé. Cela représentait, en moyenne, une hausse annualisée supérieure à 4,5 % pour chacun de ces six sous-groupes.
La progression tant absolue que relative des prix des aliments ne s’est pas limitée au Canada. De nombreux autres pays ont vu grimper les prix des aliments ces dernières années. L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) publie les indices des prix à la consommation des aliments de 39 pays (34 pays membres de l’OCDE et 5 pays non membres). De ces 39 pays, 24 ont connu une inflation cumulée des prix des aliments supérieure à 15 % entre 2007 et 2012, ce qui représente un taux de croissance annualisé moyen supérieur à 2,5 % (tableau 2). Dans chacun de ces 24 pays, l’inflation des prix des aliments a dépassé l’inflation globale des prix.
L’indice des prix des aliments de la FAO, qui suit les prix relevés pour 55 produits, a progressé cumulativement de 33,3 % de 2007 à 2012. Cet indice comprend cinq groupes de produits, à savoir la viande, les produits laitiers, les céréales, les huiles et le sucre. Pour les huiles, les céréales et la viande, les augmentations cumulées étaient toutes supérieures à 30 % entre 2007 et 2012. Le prix du sucre, ingrédient qui entre dans la composition de nombreux produits alimentaires transformés, a plus que doublé durant cette période.
Aucun facteur n’explique à lui seul pourquoi la hausse des prix des aliments est mondiale et généralisée. Les déterminants possibles comprennent un accroissement  généralisé de la demande mondiale, le faible niveau des stocks internationaux, surtout les réserves de céréales, les prix élevés de l’énergie et des engrais, les conditions climatiques inclémentes, qui réduisent la production certaines années, l’utilisation croissante de récoltes, dont le maïs, pour produire des biocarburants, et les politiques d’échanges, comme les embargos sur les exportations3.
Non seulement les prix des aliments ont augmenté depuis 2007, mais ceux des principales céréales vivrières ont également été plus volatils qu’au cours des deux décennies précédentes4.

Épisodes antérieurs d’inflation des prix des aliments au Canada

L’un des épisodes d’inflation des prix des aliments les plus marquants au Canada a débuté en 1972 et a duré jusqu’en 1982, période durant laquelle la hausse annuelle moyenne a été de 10,9 %. Cet épisode a été associé à la création, en mai 1973, de la Commission de surveillance du prix des produits alimentaires, qui a surveillé les fluctuations des prix de certaines denrées jusqu’en 19765. De nombreux autres pays ont connu une forte inflation des prix des aliments durant les années 1970, au lendemain de la première crise pétrolière6.
L’augmentation récente de l’inflation des prix des aliments n’est pas aussi sévère que celle des années 1970. Au cours des cinq premières années de l’épisode courant, la hausse cumulée des prix des aliments a été de 17,0 % (graphique 2). Ce taux cumulé est nettement plus faible que celui de 67,7 % observé durant les cinq premières années de l’épisode d’inflation des prix des aliments des années 1970. En outre, dernièrement, les ménages canadiens ont consacré aux aliments une part plus faible de leurs dépenses (un peu plus de 10 %7) qu’au cours des années 1970 (plus de 20 %8).
Durant les deux épisodes, de 1972 à 1982 et de 2007 à aujourd’hui, les prix des aliments ont augmenté plus rapidement que l’IPCd’ensemble. Pendant les années 1970, les prix de la plupart des produits ont augmenté fortement au moment de la première crise pétrolière9.  Par contre, cette fois-ci, l’inflation des prix des aliments s’est accentuée alors que le taux d’inflation de l’IPCd’ensemble a diminué à la fin de 2008 durant le ralentissement économique mondial. Depuis, la hausse de l’IPC d’ensemble est restée inférieure à celle de l’indice des prix des aliments.

Conclusion

L’épisode courant s’inscrit dans le cadre d’une augmentation de plus long terme des prix des aliments au Canada. Après avoir progressé au cours des années 1970 et au début des années 1980, l’inflation des prix des aliments a diminué considérablement au cours de la décennie suivante, pour atteindre un creux au début des années 1990. Depuis, l’inflation des prix des aliments au Canada a eu tendance à accélérer10.
Comme dans de nombreux autres pays, les prix des aliments ont augmenté sensiblement en termes tant absolus que relatifs au Canada depuis 2007. Cette inflation des prix des aliments est un phénomène mondial, qui s’étend à de nombreux pays et à de nombreux produits. Même si la hausse actuelle des prix des aliments constatée au Canada n’est pas sans précédent, l’inflation des prix des aliments cumulée sur cinq ans de 2007 à 2012 est l’une des plus fortes observées en 20 ans.

Références

Harnarine, H. 1993aQuelques points de repère dans l’élaboration de l’indice des prix à la consommation pour le Canada : partie 1. L’indice des prix à la consommation, vol. 72, no 9. Produit no 62-001-X au catalogue de Statistique Canada. Ottawa : Statistique Canada.
Harnarine, H. 1993bQuelques points de repère dans l’élaboration de l’IPC : partie 2.  L’indice des prix à la consommation, vol. 72,no 10. Produit no 62-001-X au catalogue de Statistique Canada. Ottawa : Statistique Canada.
Statistique Canada. 2009. L’activité humaine et l’environnement : statistiques annuelles 2009. Produit no 16-201-X au catalogue de Statistique Canada. Ottawa : Statistique Canada.  
Statistique Canada. 2010. Les habitudes de dépenses au Canada: 2009. Produit no 62-202-X au catalogue de Statistique Canada. Ottawa : Statistique Canada.
World Bank. 2012. Responding to Higher and More Volatile World Food Prices. Economic and Sector Work. Report Number 68420-GLB.

Notes

  1.  Calculé d’après l’indice des prix des aliments de la FAO.
  2.  Voir les tableaux CANSIM 2003-0021 à 2003-0026 de Statistique Canada, qui donnent les estimations produites d’après l’Enquête sur les dépenses des ménages (EDM) pour l’année de référence 2010.
  3.  Voir Banque mondiale (2012).
  4.  Voir Banque mondiale (2012).
  5.  Voir Harnarine (1993b).
  6.  Des données historiques sur les prix des aliments sont disponibles pour certains pays membres de l’OCDE. Les pays qui suivent ont connu une période prolongée de forte inflation des prix des aliments qui a débuté en 1972 ou en 1973 : États-Unis, Royaume Uni, France, Italie, Portugal, Danemark, Finlande, Suède et Japon.
  7.  Voir Statistique Canada (2010), tableau 1, p. 17.
  8.  Voir Statistique Canada (2009), graphique 1.1, p. 13.
  9.  Voir Harnarine (1993a).
  10.  Le graphique 2 a également été produit en utilisant une moyenne mobile de cinq ans des variations annuelles au lieu d’une variation cumulée sur cinq ans. La tendance sur la période complète était la même. À partir de 2009, la moyenne mobile de cinq ans pour les aliments a été supérieure à 3,0 %, alors qu’elle était inférieure à 2,0 % pour l’IPC d’ensemble.

lundi 16 février 2015

Les cuisines collectives à la conquête de la France!

Une première cuisine collective en France!

LOgo_au_son_des_casseroles‘’Au son de Casseroles’’, la première cuisine collective en France est à Nantes. Bravo, et longue vie!
Retrouvez la cuisine collective Au son des Casseroles sur Facebook : https://www.facebook.com/ausondes.casseroles
Et faites connaissance avec les pionnières dans ce reportage :http://www.dailymotion.com/video/x2gjy88

jeudi 12 février 2015

Plus de jardinage en ville!

Publié le 11 février 2015 à 05h00 | Mis à jour le 11 février 2015 à 05h00

Jardins communautaires: Labeaume promet de nouveaux espaces

À la mi-janvier, Le Soleil a révélé que les listes... (Photothèque Le Soleil)
À la mi-janvier, Le Soleil a révélé que les listes d'attente pour les jardins communautaires et collectifs étaient impressionnantes. Pas moins de 378 citoyens figurent sur une liste des 12 jardins communautaires municipaux de la haute ville, de la basse ville et de Limoilou.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

(Québec) De nouveaux espaces de jardins communautaires pousseront à Québec, promet le maire Régis Labeaume.





«Ça fait partie de nos plans. On veut ajouter des jardins communautaires pour épuiser les listes d'attente, si tant est qu'on peut le faire. Il n'y a pas de doute là», a lancé le maire de Québec en mêlée de presse mardi.
À la mi-janvier, Le Soleil a révélé que les listes d'attente pour les jardins communautaires et collectifs étaient impressionnantes. Pas moins de 378 citoyens figurent sur une liste des 12 jardins communautaires municipaux de la haute ville, de la basse ville et de Limoilou.
Le jardin des Franciscains, rue du Père-Hiral, comptait à lui seul 119 noms en attente pour 58 lots disponibles.
Ces chiffres ne représentaient que la moitié des 24 administrés par la Ville de Québec sur son territoire.
À l'époque, le maire de Québec avait toutefois estimé que la Ville répondait suffisamment au besoin. «On pense qu'on fait notre bonne part», avait-il déclaré.
Or, voilà que M. Labeaume annonce maintenant davantage d'espaces pour cultiver en ville, bien qu'il admette ne pas personnellement se sentir interpellé par cette populaire pratique.
«Moi, je m'y connais moins. Mais j'ai des collègues autour de la table du comité exécutif qui connaissent ça, qui sont en contact avec des gens qui veulent faire de l'agriculture urbaine. Sincèrement, on va essayer de les accommoder», a assuré M. Labeaume.
«Un immense chantier»
Le maire de Québec a fait ces déclarations en marge d'une activité de dégustation à l'entreprise 1001 fondues, spécialisée dans les fondues faites de fromages du Québec.
Il a réitéré le projet de son administration de valoriser le travail et les produits des producteurs de la grande région de Québec. Une volonté, a-t-il dit, qui prendra forme dans le Plan de développement des zones agricoles (PDZA) que la Ville commencera à préparer bientôt.
«L'un des objectifs du PDZA est de se demander comment, comme urbain, on peut valoriser les produits de la terre. C'est un immense chantier auquel on va s'attaquer avec les collègues des autres villes et des autres MRC», a dit M. Labeaume en allusion notamment aux municipalités de la Communauté métropolitaine de Québec.
Une façon de faire, selon M. Labeaume, sera notamment de permettre à la population d'acheter plus facilement les légumes, les fromages, les charcuteries ou autres confitures bien de chez nous.
«On va voir où on peut les valoriser, où on peut étaler ces produits. J'y crois énormément. On a l'obligation de les aider à vendre leurs produits», a soutenu M. Labeaume.
Dans ce contexte, la volonté d'un nouveau marché public à ExpoCité pourrait paraître tout indiquée, bien que le maire n'ait pas commenté ce dossier mardi.
Le 18 décembre, Le Soleil révélait que la Ville de Québec songe sérieusement à déménager du bassin Louise le Marché du Vieux-Port pour l'installer tout près du futur amphithéâtre
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Victime de sa popularité!

Publié le 22 janvier 2015 à 05h00 | Mis à jour le 22 janvier 2015 à 07h35

Longues listes d'attente pour les jardins communautaires à Québec

La popularité de l'agriculture en milieu urbain ne... (Photo Shutterstock, Max Topchii)
La popularité de l'agriculture en milieu urbain ne se dément pas à Québec, tant dans les 24 jardins communautaires administrés par la Ville que dans ceux gérés par des organismes sur son territoire.
PHOTO SHUTTERSTOCK, MAX TOPCHII

(Québec) La Ville de Québec est-elle bien garnie en jardins communautaires, comme le soutient le maire Régis Labeaume? Rien n'est moins sûr alors que dans les 12 jardins des quartiers centraux, près de 400 personnes attendent dans l'espoir de dénicher leur petit carré où faire pousser des légumes en ville.







La popularité de l'agriculture urbaine ne se dément pas. Selon des chiffres fournis par la Ville de Québec, 378 citoyens figurent sur une des listes d'attente des 12 jardins communautaires municipaux dans la haute ville, la basse ville, Limoilou et Saint-Sauveur.
Le jardin communautaire des Franciscains, rue du Père-Hiral, compte par exemple à lui seul 119 noms en attente pour 58 lots disponibles.
Ces chiffres ne représentent que la moitié des 24 administrés par la Ville de Québec sur son territoire.
Or, lundi, le maire de Québec a estimé que la Ville répondait suffisamment au besoin. «C'est une réalité qui existe, ce besoin de cultiver en ville. Et on y répond en bâtissant des jardins communautaires. Et on pense qu'on fait notre bonne part», a-t-il déclaré.
Le maire était alors questionné sur un potentiel dézonage des grandes terres des Soeurs de la Charité pour construire d'ici une quinzaine d'années un imposant développement immobilier du Groupe Dallaire.
L'Union des producteurs agricoles a lancé une «mobilisation citoyenne» sur Internet afin d'empêcher un tel dézonage. Mais M. Labeaume estime que le dézonage et la construction est la meilleure option pour la Ville.
Éducation à la terre
En plus des 24 jardins communautaires municipaux, Québec compte aussi sur son territoire des jardins collectifs et communautaires appartenant à des organismes.
Là encore, la popularité de l'agriculture en milieu urbain ne se dément pas, explique Guillaume Simard, coordonnateur du volet Ateliers à la terre du centre Jacques-Cartier.
Ce jardin collectif est justement situé avenue d'Estimauville, tout près des terres des Soeurs de la Charité. «Ça se remplit vite, on ne manque pas de monde et depuis quelques années, on voit l'importance de bien se nourrir», explique M. Simard.
Car si certains jardins se veulent davantage un «loisir», des jardins collectifs comme les Ateliers à la terre visent la sécurité alimentaire en fournissant à ses membres, dont des familles plus démunies, des paniers contenant l'équivalent de 15 $ à 45 $ d'aliments frais par saison. Chaque participant paye 30 $ par été et reçoit un panier en échange de chaque journée passée à collaborer à l'entretien du jardin. Le lot de 16 000 pieds carrés produit l'équivalent d'environ 15 000 $ de denrées par été, explique Guillaume Simard.
Le centre Jacques-Cartier en profite aussi pour fournir trucs et conseils, notamment pour éviter le gaspillage. Cette vocation prouve que jardiner en ville n'est pas qu'une coquetterie, dit-il. 
«Ce n'est pas un luxe de gens branchés et cool», illustre M. Simard, désireux de défaire certains préjugés. «Ça va plus loin, on parle d'accès à une saine alimentation à faible coût.»

mercredi 11 février 2015

Formation offerte par Craque-Bitume!

Formation en démarrage de jardin collectif et pédagogique

Date de début prévue : semaine du 23 février 2015 !

Frais d’inscription: Les coûts de cette formation sont couvert par des subventions ce qui nous permet de vous l’offrir sans frais! Nous devrons toutefois limiter le nombre de participantEs en fonction des places disponibles et de la capacité de suivi terrain de notre équipe.
Pour inscription CLIQUEZ ICI! (n’oubliez pas d’inscrire vos coordonnées!)
Voici le lien: http://www.craquebitume.org/agriculture-urbaine/formation-en-demarrage-de-jardin-collectif

Ce programme d’activités vise la formation d’agents multiplicateurs qui souhaitent démarrer un jardin collectif ou pédagogique dans leur milieu scolaire, d’habitation, de travail ou dans leur quartier.

Cette formation permettra aux participantEs d’acquérir des connaissances et des aptitudes de base dans les 4 champs de compétence pertinents au démarrage de jardin urbain:

1) Gestion et planification de projet
2) Jardinage écologique
3) Mobilisation du milieu
4) Animation des participantEs

Les agents multiplicateurs bénéficieront également d’un accompagnement au fil du développement de leur projet sous la forme de:

5) Visites de terrain par les formatrices et formateurs de Craque-Bitume
6) Rencontres individuelles avec les formatrices et formateurs de Craque-Bitume

Plan de formation préliminaire

Périodes
Thèmes et activités prévues
Nombre d’heures de formation
Heures à prévoir dans le milieu de démarrage
23 février au 22 mars
  • Le financement du projet
  • Principes d’horticulture écologique
  • Plan d’aménagement du potager
  • Choix des semences et des intrants
  • Comment mobiliser dans son milieu ?
2 à 3 heures par semaine
(pendant 5 semaines)
3 à 6 heures par semaine
23 mars au 7 juin
  • Gestion courante du projet
  • Horticulture écologique : aspects techniques et ateliers pratiques
  • Techniques d’animation
  • Le jardin comme outil pédagogique
2 à 3 heures
(1 semaine sur 2)
Environ 7 heures par semaine
8 juin à fin octobre
  • L’entretien du jardin
  • La valorisation et la conservation des récoltes
  • La conservation des semences
  • La fermeture du jardin
  • L’évaluation et la pérénisation du projet
3 heures par mois
+
Suivis individuels
et
Visites de terrain (2 par projets)
Environ 7 heures par semaine

Pour renseignement contactez Mathieu (jardinus(a)craquebitume.org ou 418-523-4580)
Pour inscription CLIQUEZ ICI! (n’oubliez pas d’inscrire vos coordonnées!)  

Ce projet a reçu le soutien financier de l’Arrondissement La Cité-Limoilou et du Forum Jeunesse de la région de la Capitale nationale.
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